Aujourd’hui, seule la forme œdémateuse de la maculopathie diabétique peut faire l’objet d’un traitement.

Si l’équilibration des facteurs de risque reste le meilleur traitement, l’ophtalmologiste peut prescrire d’autres types de traitements, en fonction du degré et de la localisation de l’œdème maculaire :

  • La photocoagulation au laser : traitement exclusif de l’œdème maculaire diabétique pendant longtemps, cette technique reste aujourd’hui une référence, souvent indiquée en première intention. Elle permettrait d’améliorer l’acuité visuelle chez environ 20 % des patients.
  • Le traitement chirurgical, ou vitrectomie, recommandé en particulier dans certains cas d’œdème sévère (entraînant une forte baisse d’acuité visuelle).
  • L’injection intravitréenne de corticoïdes qui est indiquée en première intention chez certains patients ou dans les cas où le traitement au laser s’est avéré insuffisant, de même que l’équilibration de la glycémie et de la tension. La durée moyenne d’efficacité de ce traitement est longue (quatre à six mois), ce qui permet de limiter le nombre d’injections.
  • L’injection intravitréenne d’anti VEGF qui occupe une place de choix dans l’arsenal thérapeutique aujourd’hui. Elle se fait sous anesthésie locale par des gouttes anesthésiantes. Plusieurs injections sont nécessaires pour traiter l’œdème maculaire diabétique durant plusieurs années. Les injections sont espacées généralement d’un mois.