La prévention primaire (éviter l’apparition de la maladie)

Elle permet de détecter des individus à risque avant les premiers signes de la DMLA. Elle vise à recommander dans la population des mesures préventives telles que la lutte contre le tabagisme, ou encore un régime alimentaire approprié, riche en anti-oxydants, en lutéine ou encore en acides gras (oméga 3).

Les mauvaises habitudes alimentaires semblent multiplier les risques de survenue de la DMLA. Ainsi, la reprise d’une alimentation équilibrée est primordiale chez les sujets risquant de développer la maladie.

Alimentation

Les études en cours montrent que l’on peut agir à différents niveaux pour limiter le risque d’avoir une DMLA ou tout au moins empêcher son aggravation.

Différents nutriments joueraient un rôle non négligeable :

  • Les acides gras oméga-3 sont indispensables au bon fonctionnement des photorécepteurs de la rétine. On les trouve essentiellement dans les poissons gras (saumon, hareng, maquereau, thon) et dans les végétaux tels que les noix, le germe de blé, le soja.
  • Les pigments caroténoïdes (lutéine et zéaxanthine) des aliments s’incorporent dans la macula et jouent un rôle protecteur. Ils ne sont pas synthétisés par notre organisme et leur apport est donc exclusivement alimentaire. Les épinards et les choux frisés en sont richement dotés mais on les retrouve aussi dans beaucoup de légumes verts et dans le jaune d’œuf.
  • Les micro-nutriments anti-oxydants empêchent les réactions d’oxydation qui conduisent à l’altération des cellules de la rétine. Les principaux sont la vitamine E, la vitamine C, le sélénium, le zinc ainsi que les caroténoïdes que l’on retrouve dans les carottes, dans les tomates, le melon, les pastèques, les goyaves, les pamplemousses…

Les règles d’or pour prévenir la DMLA :
+ Privilégier le poisson (au moins 2 à 3 fois par semaine) et les fruits et légumes contenant vitamines C et E et caroténoïdes.
+ Pratiquer un exercice physique régulièrement et lutter contre la surcharge pondérale.
+ Arrêter de fumer.

La prévention secondaire (éviter l’apparition de symptômes)

Elle consiste à :

  • Dépister les MLA ou DMLA sans symptôme grâce à un examen du fond d’œil pratiqué chaque année chez toutes les personnes de plus de 55 ans.
  • Proposer des solutions au cas par cas pour limiter la progression des lésions.

La prévention tertiaire (éviter les complications)

Elle vise à limiter l’impact négatif de la maladie et à améliorer la qualité de vie et la prise en charge des personnes atteintes à travers différentes actions, par exemple :

  • Traiter le plus tôt possible les DMLA pouvant faire l’objet d’un traitement.
  • Apprendre aux patients atteints à détecter les premiers signes de rechute ou d’atteinte du second œil.
  • Installer un suivi ophtalmologique régulier.

Dans certains cas, l’ophtalmologiste peut aussi prescrire à la personne atteinte des compléments alimentaires pour essayer de ralentir la progression des lésions de la macula.