S’il n’est aujourd’hui pas possible de guérir la DMLA, il est possible, dans la plupart des cas de DMLA exsudatives, d’en ralentir l’évolution.

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A ce jour, seules les DMLA exsudatives peuvent bénéficier de traitements actifs, qui doivent démarrer, dans la mesure du possible, moins de 10 jours après le diagnostic. Les traitements sont adaptés au cas par cas et dépendent notamment du type et de la sévérité de la DMLA.

Il peut s’agir :

  • D’injections de médicaments « anti-VEGF » dans le vitré de l’œil pour freiner la prolifération des néo-vaisseaux.
  • De traitements combinés (ex. : injection de vertéporphine par voie intraveineuse puis laser).

Si la DMLA atrophique ne bénéficiait jusqu’à présent pas de traitement actif, une étude récente menée par une équipe américano-grecque est porteuse d’espoir pour les patients atteints. En effet, dans le cadre de cette étude, la prise à forte dose d’un médicament qui agit sur le cholestérol, l’atorvastatine, a permis de freiner la maladie. Dans l’hypothèse où ces premiers résultats encourageants seraient confortés par d’autres études menées sur un nombre de patients plus important, ce traitement préventif permettrait, dans certains cas, de ralentir la maladie avant même l’apparition de troubles visuels.

Dans le cas où un traitement ne serait pas possible ou suffisamment efficace, la rééducation basse vision peut être une solution pour compenser la chute de la vision centrale. Elle apprend au patient à développer la vision périphérique et à bien choisir et utiliser les aides visuelles (loupes, filtres, éclairage…) pour lui permettre de conserver la meilleure autonomie et qualité de vie possibles.